Correction#
Exercice 1#
Soit \(x\) un signal périodique de période \(T\). Vérifions que son autocorrélation est également périodique de période \(T\). On a :
Or puisque \(x(t+T) = x(t)\) :
L’intercorrélation d’un signal périodique de période \(T\) est donc également périodique de période \(T\).
Exercice 2#
Par définition :
Or, le terme \(x(t+\tau) x(t)\) peut être remplacé par une somme de trois termes qui va nous aider à démontrer que l’autocorrélation est maximale en 0. En effet :
et donc :
En remplaçant l’expression de \(x(t)x(t+\tau)\) dans l’expression de l’autocorrélation, puis en développant l’intégrale, on obtient :
Or le deuxième terme est égal au premier : \(\int x(t+\tau)^2 dt = \int x(t)^2 dt\), (il suffit de faire un changement de variable), qui est aussi \(R_x(0)\). Cela implique :
où \(C = \frac{1}{2}\int \big[x(t) - x(t+\tau) \big]^2 x(t) dt\) est nécessairement positif.
En conclusion, on a toujours \(R_x(\tau) \leq R_x(0)\), ce qui signifie que \(R_x(0)\) est bien le maximum de l’autocorrélation.
Cela se comprend aisément puisque l’autocorrélation mesure la ressemblance d’un signal avec une version décalée de lui-même. La ressemblance est forcément la plus grande lorsque le décalage est nul.
Exercice 3#
Exercice 4#
Comme l’autocorrélation est maximal en 0, alors :
\(R_s(\tau)\) est maximale en \(0\) ;
\(R_s(\tau+d)\) est maximale en \(-d\) ;
\(R_s(\tau-d)\) est maximale en \(+d\).
Donc \(R_x(\tau)\) présente des pics en \(-d\), \(0\) et \(d\), respectivement d’amplitudes \(1+a^2\), \(a\) et \(a\), ce qui permet de trouver \(d\) et \(a\) par lecture du graphique de l’autocorrélation.